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Blogue

NAV CANADA joue un rôle unique : elle assume la gestion de 18 millions de kilomètres carrés d’espace aérien canadien. Nous supervisons plus de 3,3 millions de vols par année grâce à un réseau sophistiqué de centres de contrôle régional, de tours de contrôle de la circulation aérienne, de stations d’information de vol, de centres d’entretien, de centres d’information de vol et d’aides à la navigation partout au pays.


Chaque jour, des milliers de voyageurs profitent de nos services et, pourtant, les gens sont souvent surpris de découvrir certaines facettes de notre organisation. Dans cet article de blogue, nous présentons quelques faits clés et nous déboulonnons six mythes concernant NAV CANADA.

1. NAV CANADA est une entreprise privée, sans but lucratif

NAV CANADA n’est pas un organisme relevant du gouvernement ni même une société d’État. C’est le premier fournisseur de services de navigation aérienne entièrement privé à avoir vu le jour dans le monde.

Le Canada a décidé de privatiser son système de navigation aérienne au début des années 1990, avec l’appui unanime des transporteurs aériens, des pilotes, des élus et des autres parties prenantes du secteur. NAV CANADA est devenue une entité sans but lucratif unique à la suite de l’adoption de la Loi sur la commercialisation des services de navigation aérienne civile, en 1995. Un an plus tard, NAV CANADA se voyait confier la responsabilité du contrôle de la circulation aérienne, de l’information de vol, des exposés météorologiques, de l’information aéronautique et des aides à la navigation.

NAV CANADA est une société du secteur privé qui tire ses recettes des clients de l’aviation et non du gouvernement. N’ayant pas d’actionnaires, cette société privée peut investir tout le produit de ses redevances dans ses activités, ses effectifs et ses infrastructures afin d’offrir à ses clients des services de navigation aérienne encore plus sûrs et efficaces.

2. Nous n'établissons pas les règles canadiennes en matière de sécurité aérienne : nous les respectons

Comme exploitant du système de navigation aérienne du Canada, nous n’avons pas le mandat de faire appliquer les règles de sécurité ou d’imposer des amendes en cas d’infraction. Ces responsabilités incombent à Transports Canada, qui élabore et fait appliquer la réglementation fédérale sur la sécurité des transports. Cette séparation des fonctions d’exploitation et de réglementation du système de navigation aérienne crée une plus grande indépendance entre les besoins opérationnels et les exigences de sécurité, ce qui oblige toutes les parties prenantes à travailler dans l’intérêt supérieur des passagers aériens.

3. Nous n'imposons pas de frais directement aux passagers

Nous recouvrons les frais associés aux services de navigation aérienne (contrôle de la circulation aérienne, information de vol, services consultatifs, etc.) auprès de nos clients, qui comptent des transporteurs aériens, des exploitants de fret, d’aviation d’affaires, de vols nolisés, de taxis aériens et d’hélicoptères, ainsi que des pilotes et des propriétaires de l’aviation générale.

NAV CANADA ne facture pas de frais directement aux passagers, mais certains transporteurs aériens haussent le prix des billets pour couvrir le coût de ces services. Nos redevances diffèrent des frais que les aéroports imposent aux passagers pour l’entretien ou l’agrandissement de leurs aménagements. Certains aéroports exigent aussi des redevances d’atterrissage aux exploitants aériens et aux pilotes.

4. Les contrôleurs de la circulation aérienne communiquent avec les pilotes à partir des tours de contrôle et des centres de contrôle régional

Les signaleurs utilisent des bâtons lumineux orangés pour guider les appareils dans la zone de débarquement d’un aéroport et ne sont pas des employés de NAV CANADA. Les contrôleurs sont des employés de NAV CANADA qui autorisent les décollages et les atterrissages, et assurent la circulation sécuritaire et ordonnée des aéronefs sur les pistes et les voies de circulation, ainsi que dans l’espace aérien du Canada.

5. Le contrôle de la circulation aérienne ne s'effectue pas tout à fait comme dans les films

Au cinéma et à la télé, le contrôle de la circulation aérienne est souvent dépeint comme un travail très stressant. Les contrôleurs travaillent en réalité dans un environnement calme, où tout est réglé au quart de tour. Ce sont des professionnels hautement qualifiés qui suivent des normes internationales bien établies et utilisent des systèmes automatisés de pointe pour surveiller et gérer le trafic aérien.

6. La majorité des contrôleurs de la circulation aérienne ne travaillent pas dans les tours de contrôle

Nombre de nos contrôleurs de la circulation aérienne travaillent dans les tours de contrôle d’un aéroport. Plus de la moitié d’entre eux travaillent plutôt dans l’un de nos sept centres de contrôle régional pour gérer le trafic aérien entre les aéroports.

Notre travail ne consiste pas seulement à fournir quotidiennement des services de navigation aérienne : les ingénieurs et les technologues de NAV CANADA mettent au point les technologies de gestion de la circulation aérienne qui sont utilisées au Canada et partout dans le monde. Nous collaborons étroitement avec nos partenaires nationaux et internationaux afin d’établir et d’instaurer de nouvelles normes qui contribuent à rendre le ciel plus sécuritaire pour tous.