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Avec la mise en orbite des 75 satellites de la constellation NEXT d’Aireon (66 opérationnels et 9 de rechange) transportant les charges utiles de l'ADS-B satellitaires d'AireonOuvrir une nouvelle fenêtre , le compte à rebours est commencé pour le déploiement et l’utilisation de cette technologie révolutionnaire dans le monde entier.


NAV CANADA se rapproche encore davantage du jour où elle deviendra le premier fournisseur de SNA au monde à offrir l’ADS-B satellitaire à ses clients.

Derniers préparatifs

Les 10 derniers satellites ont été mis en orbite par une fusée de SpaceX le 11 janvier. La constellation complète de 75 satellites de la constellation Next d’Iridium évolue maintenant en orbite basse terrestre.

Au début de février, l’équipe de NAV CANADA poursuivait ses essais et la validation des plus récentes données d’Aireon, qui traite maintenant plus de 13 milliards de messages ADS-B par mois, un nombre appelé à croître une fois les services pleinement déployés.

Un dernier essai de tous nos systèmes ATM utilisant les données d’Aireon a également été réalisé avec succès, afin de s’assurer que les risques pour la sécurité ont été cernés et atténués.

« Nous ne serions pas sur le point de passer à l’histoire grâce à l’ADS-B satellitaire, qui engendrera des avantages sans précédent en matière de sécurité, sans l’engagement et la motivation extraordinaire de notre personnel », a déclaré Ben Girard, vice-président, Soutien à l’exploitation et responsable, Mise en œuvre du programme de l'ADS-B satellitaire.

« La technologie d’Aireon change la donne dans le monde entier, et alors que nous ouvrons la voie à une nouvelle ère de la surveillance mondiale de la circulation aérienne, nous continuerons à offrir davantage de sécurité et d’efficacité à nos clients. »

Mise en service prévue dans l’espace aérien sous contrôle canadien à la fin du mois de mars

L’ADS-B satellitaire dans l’espace aérien sous contrôle canadien deviendra opérationnel à la fin du mois de mars, tant dans l’espace aérien intérieur de la Région d’information de vol (FIR) d’Edmonton que dans l’espace aérien intérieur de la FIR de Gander.

Quelques jours plus tard, la mise en œuvre en deux phases débutera dans l’espace aérien océanique de Gander.

La première phase consistera en une norme d’espacement longitudinal réduit de 14 ou de 17 milles marins (NM). La phase 2 consistera en la mise en œuvre d’une norme d’espacement latéral réduit d’environ 19 NM. La norme d’espacement réduit approuvée par Transports Canada permet à l’ADS-B satellitaire au Canada d’atteindre son plein potentiel.

À l’heure actuelle, les normes d’espacement NAT sont de 5 et de 10 minutes pour l’espacement longitudinal et de 23 NM et de 60 NM pour l’espacement latéral (5 minutes donnent environ de 40 à 45 milles de distance).

À Edmonton, la mise en œuvre sera effectuée en trois phases, ce qui permettra aux contrôleurs de s’adapter graduellement à la technologie et d’avoir confiance en sa performance.

Phase 1

Activation du signal d’Aireon dans l’espace aérien où il y a déjà une couverture de surveillance (c.-à-d. des services radar et ADS-B sol).

Phase 1 : Activation du signal d’Aireon dans l’espace aérien à fréquence radio VHF.

Phase 2

Activation du signal d’Aireon dans l’espace aérien à fréquence radio VHF.

Phase 2 : Activation du signal d’Aireon dans l’espace aérien à fréquence radio VHF.

Phase 3

Activation du signal d’Aireon dans l’espace aérien non VHF, où il y a des communications contrôleur-pilote par liaison de données (CPDLC) et où les normes de surveillance permettent un espacement réduit de 14 à 19 NM.

Phase 3 : Activation du signal d’Aireon dans l’espace aérien non VHF, où il y a des communications contrôleur-pilote par liaison de données (CPDLC) et où les normes de surveillance permettent un espacement réduit de 14 à 19 NM.

Cette technologie permettra d’accroître la sécurité grâce aux capacités de surveillance continue dans les régions montagneuses, océaniques et éloignées, éliminant ainsi les lacunes de service dans les régions où l’infrastructure ou la couverture est limitée.

Pour la première fois, les parties prenantes du secteur de l’aviation du monde entier pourront profiter d’un système mondial de surveillance de la circulation aérienne complet, et le Canada montre la voie à suivre.