18 juin 2024
L’été marque l’apogée du transport aérien et de la saison touristique au Canada, transformant les aéroports en centres d’activité animés. Alors que la plupart des écoles sont fermées pour la saison et que de nombreuses Canadiennes et de nombreux Canadiens sont impatients de partir en vacances, l’espace aérien du Canada connaît généralement une forte augmentation du nombre d’aéronefs en juin, juillet et août. En 2023, par exemple, la moyenne quotidienne des vols en juillet a augmenté de 56 % par rapport à janvier, mois au cours duquel la moyenne quotidienne des vols a été la plus faible cette année-là.
Pendant que les transporteurs aériens et les aéroports intensifient leurs activités pour répondre à l’afflux de voyageuses et de voyageurs, le fournisseur de services de navigation aérienne du Canada, NAV CANADA, travaille d’arrache-pied pour offrir des voyages aériens sans heurts à toute personne qui prévoit de voler dans l’espace aérien du Canada et au-dessus de l’océan Atlantique Nord.
L'expérience et les tendances antérieures ont permis de constater ces dernières années des interruptions du débit de la circulation aérienne attribuables à des feux de forêt, à des tempêtes, à des volcans, à des travaux de construction et à la capacité du système de NAV CANADA à gérer la demande. Afin de tenir les voyageuses et les voyageurs informés des perturbations potentielles découlant de la gestion de la circulation aérienne, NAV CANADA a lancé un nouveau compte X à l’été 2023 pour transmettre des mises à jour opérationnelles en direct, en expliquant les causes fondamentales et les délais prévus des retards importants. Des mises à jour pertinentes continueront d'être publiées sur ce compte au cours de l’été 2024 et les mois qui suivent. En collaboration avec ses partenaires de l’industrie, NAV CANADA s’engage à tenir les voyageuses et voyageurs au courant des événements qui peuvent avoir une incidence sur leurs vols.
Cet article explore les mesures exhaustives prises par NAV CANADA pour gérer l’espace aérien du Canada afin d’assurer la fluidité du débit de la circulation aérienne malgré les nombreux défis qui peuvent survenir.
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Les initiatives de gestion de la circulation (TMI) sont des outils utilisés par les contrôleuses et contrôleurs de la circulation aérienne pour gérer le débit de la circulation aérienne. Pour garantir la sécurité et l’efficacité, si le nombre d’aéronefs dépasse la capacité d’une partie du système, les contrôleuses et contrôleurs doivent espacer la circulation. Cette intervention se traduit généralement par la réduction du nombre d’aéronefs à l’arrivée ou au départ d’un aéroport donné pour éviter de surcharger le système.
Pendant les périodes de pointe, les contrôleuses et contrôleurs de la circulation aérienne des principaux aéroports du Canada maximisent les taux d’arrivées et de départs pour répondre aux besoins des transporteurs aériens, des écoles de pilotage, de l’aviation générale, des services d’intervention d’urgence et d’autres aéronefs. Ils prennent en compte des facteurs tels que les conditions météorologiques, l’état des pistes et les travaux de construction à l’aéroport. Ces aspects sont évalués en permanence afin de déterminer le taux de mouvement optimal et sécuritaire pour la journée. NAV CANADA accorde la priorité à la sécurité, tout en s’efforçant de maintenir des niveaux de capacité élevés.
Les retards sont parfois nécessaires pour équilibrer la demande et garantir que les infrastructures aéroportuaires, telles que les pistes et les voies de circulation, ne dépassent pas leur capacité. Par exemple, par temps de pluie, un aéronef peut mettre plus de temps à ralentir et à sortir de la piste, ce qui oblige les contrôleuses et contrôleurs de la circulation aérienne à espacer l’arrivée de l’aéronef suivant pour des raisons de sécurité.
« Un seul retard de vol mineur peut se répercuter sur l’ensemble du système et avoir une incidence sur les interactions entre plusieurs aéronefs », explique Marie-Pier Berman, vice-présidente et chef de la direction de l’exploitation à NAV CANADA. « Si l’on considère cet effet sur des milliers de vols, ces retards s’accumulent et peuvent entraîner des perturbations qui se répercutent sur les horaires et sur l’efficacité de l’ensemble du système de gestion de la circulation aérienne. » Les vastes distances et les conditions météorologiques difficiles du Canada s’ajoutent à ces complexités, ce qui rend la gestion de la circulation aérienne d’autant plus cruciale.
Les conditions météorologiques sont un facteur important qui peut perturber le transport aérien. Les orages, la neige, la pluie verglaçante et le brouillard peuvent tous avoir une incidence sur les horaires de vol et la capacité des aéroports. Certaines conditions, comme les vents violents ou les températures extrêmes, peuvent ne pas être visibles à l’œil nu.
Le mauvais temps dans une région peut avoir un effet domino et entraîner des retards dans toute l’Amérique du Nord et dans le monde entier. Même si le ciel est dégagé à l’aéroport, la présence de tempêtes le long des trajectoires de vol peut nécessiter que des vols soient retardés afin que les avions puissent naviguer en toute sécurité.
NAV CANADA utilise des systèmes et des technologies de pointe pour suivre les aéronefs et prendre des décisions afin d’assurer l’efficacité du débit de la circulation aérienne. La Société travaille en étroite collaboration avec les météorologues pour prévoir les événements météorologiques et demande parfois aux pilotes d’emprunter des itinéraires plus longs pour éviter les tempêtes. Cela peut se traduire par une augmentation du temps passé dans les airs et par des retards.
Les aéroports du Canada sont en constante évolution pour mieux servir les passagères et passagers et répondre à la demande croissante de transport aérien. Cette démarche se traduit notamment par la réparation et le remplacement des pistes, l’agrandissement des terminaux et la modernisation des installations. Ces projets peuvent coûter des millions de dollars et nécessiter d’importants travaux de construction.
Lorsque les pistes ou les voies de circulation sont indisponibles en raison de travaux, de la neige, de la glace ou d’autres facteurs, le débit de la circulation aérienne peut être limité. Les aéroports, les transporteurs aériens et NAV CANADA travaillent en collaboration pour veiller à ce que la circulation aérienne ne dépasse pas les limites de capacité pendant ces périodes.
Le personnel du Centre national de l’exploitation de NAV CANADA organise plusieurs appels tout au long de la journée avec tous les grands transporteurs aériens qui volent dans l’espace aérien du Canada. Ces appels permettent de déterminer les taux d’arrivées et de départs et d’évaluer les événements émergents pour atténuer leur incidence sur le système de navigation aérienne du Canada.
Les conditions météorologiques et les travaux de construction ne sont pas les seules raisons à l’origine des retards; il est tout aussi important de s’assurer que notre système dispose de la capacité et du personnel nécessaires pour répondre à la demande. NAV CANADA est déterminée à répondre aux besoins de celles et ceux qui dépendent de l’industrie de l’aviation canadienne.
Pour suivre l’évolution du monde de l’aviation, NAV CANADA embauche des centaines de nouvelles professionnelles et nouveaux professionnels des services de navigation aérienne partout au pays. Ces personnes, qui reçoivent une formation rémunérée, sont essentielles à la gestion de l’espace aérien canadien, en particulier à mesure que de nouveaux types d’aéronefs, tels que les drones de livraison et les taxis aériens, font leur apparition dans le ciel.
Lorsqu’il y a des pénuries de personnel à NAV CANADA, la Société s’efforce de réduire au minimum l’incidence sur le transport aérien. Elle fait appel à du personnel supplémentaire, demande aux employées et employés de travailler plus longtemps, ou de commencer à travailler plus tôt pour faire face à l’augmentation de la charge de travail. Le dévouement des employées et employés envers leur travail et la sécurité est essentiel au succès de la Société et à sa capacité à répondre aux demandes changeantes de l’industrie de l’aviation canadienne.
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Garantir la ponctualité des vols nécessite un effort intersectoriel important. Chaque partenaire du système aérien doit faire de son mieux pour réduire au minimum les retards. Le partage des données est essentiel à cet effort. « C’est comme un orchestre où chaque musicienne et musicien doit jouer en parfaite harmonie, explique Marie-Pier Berman. Les contrôleuses et contrôleurs de la circulation aérienne travaillent sans relâche pour s’assurer que chaque avion est à l’endroit où il doit être, au moment où il doit y être, avec des données en temps réel, afin d’assurer la sécurité et l’harmonie dans l’espace aérien. »
NAV CANADA introduit de nouvelles procédures d’atterrissage, collabore avec les fabricants d’aéronefs pour mettre à l’essai de nouvelles technologies, investit dans de nouveaux outils et de nouvelles technologies et partage des données pour favoriser un avenir plus efficace et durable. L’objectif est que tout le monde ait accès aux mêmes données de planification et de capacité de vol, ce qui permettra une meilleure prévisibilité du système, même lorsque les conditions changent.
À l’approche de l’été 2024, les efforts déployés par NAV CANADA pour gérer l’espace aérien canadien et assurer la fluidité des déplacements sont plus importants que jamais. En se concentrant sur la sécurité, en tirant parti des technologies de pointe et en travaillant en étroite collaboration avec tous les partenaires du système aéronautique, la Société vise à maintenir les aéronefs en mouvement de manière efficace et à réduire les perturbations. Qu’il s’agisse de faire face aux conditions météorologiques, de gérer des projets de construction ou de préparer l’avenir avec de nouvelles professionnelles et de nouveaux professionnels des services de navigation aérienne, NAV CANADA s’engage à être au service d’un monde en mouvement.
« À l’avenir, grâce à la collaboration, tout le monde partagera les mêmes données de planification et de capacité de vol, ce qui permettra de connaître l’itinéraire optimal en fonction des conditions actuelles et de disposer à tout moment de données précises sur l’emplacement de leur aéronef, explique Marie-Pier Berman. Cela améliorera la prévisibilité du système, même en cas de conditions météorologiques défavorables. »
Il est toujours conseillé aux passagères et passagers concernés par les retards de vérifier l’état de leur vol auprès de leur transporteur aérien pour obtenir les informations les plus récentes.