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Au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021, la Société a observé une diminution de la circulation aérienne de 56,1 % sur 12 mois, mesurée en unités de redevance pondérées(1). Les produits de la Société pour le deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021 ont totalisé 179 millions de dollars, comparativement à 322 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2019-2020. Cette diminution a été principalement entraînée par l’incidence négative importante de la pandémie de COVID-19 sur la circulation aérienne mondiale et l’industrie de l’aviation. Elle a été en partie compensée par la hausse des redevances dans le cadre de laquelle les tarifs de base ont augmenté en moyenne de 29,5 % en date du 1er septembre 2020.

Les charges d’exploitation pour le deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021 se sont élevées à 317 millions de dollars, comparativement à 387 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2019-2020, grâce à la Subvention salariale d’urgence du Canada et aux mesures continues de réduction des coûts.

« La sécurité du trafic dans l’espace aérien sous contrôle canadien est notre grande priorité. Nous continuons à être confrontés à des incertitudes attribuables aux mesures gouvernementales liées à la pandémie, dont les politiques relatives aux restrictions de voyage, aux mesures de quarantaine, aux tests et aux échéanciers de distribution des vaccins, et, le cas échéant, NAV CANADA aligne ses dépenses sur les perspectives globales pour le secteur de l’aviation, explique Raymond Bohn, président et chef de la direction. Tandis que j’apprivoise mon rôle de direction chez NAV CANADA, la sécurité demeure au cœur de tout ce que nous faisons alors que nous repensons et transformons la façon dont nous offrons des services dans l’ensemble du pays. La sécurité étant au cœur de nos activités, la force et la résilience constantes de la Société nous permettront de traverser la pandémie, le retour à la normale subséquent et la suite des choses. »

Les autres produits et charges nets pour le deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021 ont consisté en une charge nette de 40 millions de dollars comparativement à une charge nette de 25 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2019-2020, principalement en raison des pertes de change et des charges financières accrues découlant de l’endettement à long terme supplémentaire.

La Société a inscrit une perte nette (avant la constatation des mouvements nets dans les comptes de report réglementaires, y compris pour la stabilisation des tarifs) de 180 millions de dollars pour le deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021 contre une perte nette de 90 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2019-2020.

La Société a enregistré un flux de trésorerie disponible(2) négatif de 139 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021, le flux de trésorerie au titre des charges d’exploitation et des dépenses d’immobilisations ayant dépassé les montants reçus au titre des redevances. Au cours du deuxième trimestre, la Société a émis des billets d’obligation générale d’une valeur de 500 millions de dollars. Le produit net tiré de l’émission de ces billets a été utilisé pour rembourser les billets d’obligation générale de série BMT 2011-1 de la Société qui sont venus à échéance le 18 février 2021, et le solde des fonds collectés servira à des fins générales d’entreprise. Depuis le début de la pandémie, la dette à long terme de la Société a augmenté de 1100 millions de dollars. La Société a terminé le trimestre avec une encaisse de 498 millions de dollars.

La Société est assujettie à une législation qui réglemente sa manière d’établir les redevances. Le moment de la constatation de certains produits et charges recouvrées au moyen des redevances est enregistré par l’application de mouvements nets dans les comptes de report réglementaires. Un produit de 123 millions de dollars, contre un produit de 40 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2019-2020, a été inscrit au titre des mouvements nets constatés dans les comptes de report réglementaires pour le deuxième trimestre de l’exercice 2020-2021. Cette variation dans les comptes de reports réglementaires est principalement due à des ajustements plus élevés de 79 millions de dollars à la stabilisation des tarifs.

(1)         Les unités de redevance pondérées renvoient à une mesure du trafic tenant compte du nombre de vols facturables, de la taille des aéronefs et de la distance parcourue dans l’espace aérien canadien, et sont à la base du calcul des redevances en fonction du mouvement, qui composent la majeure partie des recettes de la Société. 

(2)         Le flux de trésorerie disponible est une mesure financière qui n’est pas liée aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) et qu’utilise la Société pour améliorer la compréhension globale de son rendement financier et d’exploitation. Les mesures financières non liées aux PCGR n’ont aucune signification normalisée prescrite par les IFRS et peuvent donc ne pas être comparables aux mesures similaires présentées par d’autres émetteurs. La Société définit le flux de trésorerie disponible comme étant le solde de trésorerie généré par les recettes tirées des activités d’exploitation, moins les dépenses d’immobilisations, les investissements dans Aireon LLC, les autres investissements connexes et le paiement du principal sur les passifs liés aux contrats de location. La direction accorde de l’importance à cet indicateur, car il aide à mesurer l’incidence de son programme d’investissement sur les ressources financières de la Société.

Le présent communiqué contient certains énoncés prospectifs, lesquels sont sujets à des risques et incertitudes importants. Les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats indiqués dans ces énoncés prospectifs pour diverses raisons. NAV CANADA décline toute intention de mettre à jour tout énoncé prospectif.