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Au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2021‑2022, la Société a vu les niveaux de trafic aérien, mesurés en unités de redevance pondérées⁽¹⁾, augmenter de 68,9 % sur une base annuelle. Les produits de la Société pour le deuxième trimestre de l’exercice 2021-2022 ont totalisé 313 millions de dollars, comparativement à 179 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2020‑2021. Les unités de redevance pondérées accusent néanmoins un recul de 25,7 % par rapport à la même période de l’exercice 2018‑2019 (avant la pandémie de COVID‑19).

« Les niveaux de trafic au cours du deuxième trimestre sont demeurés bien en-deçà de ceux avant la pandémie, mais tout de même supérieurs à ceux de la même période de l’exercice précédent, malgré le pic de la vague Omicron. L’assouplissement progressif des restrictions et les taux élevés de vaccination sont autant de signes positifs d’une reprise continue du trafic aérien à l’approche de la saison des voyages estivaux. Cela dit, l’industrie de l’aviation doit demeurer prête à faire face à la volatilité engendrée par le conflit en Ukraine, par le risque que pose encore la COVID‑19 à l’échelle mondiale et par la hausse des coûts de carburant qui ajoute au fardeau que portent les exploitants d’aéronefs », a affirmé Raymond G. Bohn, président et chef de la direction de NAV CANADA.

« La conjoncture actuelle met encore plus en relief toute l’importance de notre orientation stratégique, qui est axée sur le renforcement de la résilience de la Société et l’amélioration de la sécurité, de l’efficacité et de la prévisibilité opérationnelle à long terme afin de mieux servir nos clients, de répondre à la demande future et de réduire l’empreinte environnementale de notre industrie. La modernisation de nos capacités de surveillance grâce à la mise en œuvre, annoncée récemment, du mandat relatif aux exigences de performance de l’ADS‑B émission dans notre espace aérien intérieur sera un élément essentiel de notre système de navigation aérienne futur. »

Les charges d’exploitation pour le deuxième trimestre de l’exercice 2021‑2022 se sont élevées à 350 millions de dollars, comparativement à 316 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2020‑2021. Cette augmentation est principalement attribuable à l’abolition, en octobre‑2021, du programme de Subvention salariale d’urgence du Canada, ainsi qu’à l’augmentation des coûts associés aux heures supplémentaires en raison de la hausse du volume de trafic.

Les autres produits et charges nets pour le deuxième trimestre de l’exercice 2021‑2022 se sont traduits par une charge nette de 29 millions de dollars comparativement à 40 millions de dollars pour la même période de l’exercice précédent, en raison principalement d’une diminution des coûts financiers liés aux avantages sociaux des employés et à la dette à long terme ainsi que de pertes de change moindres liées principalement aux placements de la Société sous forme d’actions privilégiées d’Aireon LLC.

La Société a inscrit une perte nette (avant la constatation des mouvements nets dans les comptes de report réglementaires, y compris pour la stabilisation des tarifs) de 66 millions de dollars pour le deuxième trimestre de l’exercice 2021‑2022 contre une perte nette de 179 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2020‑2021.

NAV CANADA a enregistré un flux de trésorerie⁽²⁾ disponible positif de 28 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de l’exercice 2021‑2022, comparativement à un flux de trésorerie disponible négatif de 139 millions de dollars pour la même période en 2020 2021. Ce flux de trésorerie disponible positif est attribuable au fait que les montants reçus au titre des redevances ont dépassé le flux de trésorerie au titre des charges d’exploitation et des dépenses d’immobilisation, ainsi qu’aux montants reçus de la vente des actions de la Société dans Searidge Technologies Inc. au cours du trimestre. La Société a terminé le trimestre avec une encaisse de 367 millions de dollars.

La Société est assujettie à une législation qui réglemente sa manière d’établir les redevances. Le moment de la constatation de certains produits et de certaines charges recouvrées au moyen des redevances est enregistré par l’application de mouvements dans les comptes de report réglementaires. Une charge nette de 35 millions de dollars, comparativement à un produit net de 122 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2020‑2021, a été inscrite au titre des mouvements nets constatés dans les comptes de report réglementaires pour le second trimestre de l’exercice de 2021‑2022. Cette variation dans les comptes de report réglementaires s’explique principalement par des ajustements défavorables au compte de stabilisation des tarifs de 5 million de dollars au deuxième trimestre de l’exercice 2021‑2022, comparativement à des ajustements défavorables de 81 millions de dollars au cours de la même période en 2020‑2021, et par une baisse nette de 11 millions de dollars des ajustements visant à faire correspondre la constatation comptable de certaines transactions avec les périodes au cours desquelles elles seront prises en considération pour l’établissement des tarifs.

(1) Les unités de redevance pondérées renvoient à une mesure du trafic tenant compte du nombre de vols facturables, de la taille des aéronefs et de la distance parcourue dans l’espace aérien canadien, et sont à la base du calcul des redevances en fonction du mouvement, qui composent la majeure partie des recettes de la Société.

(2) Le flux de trésorerie disponible est une mesure financière qui n’est pas liée aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) et qu’utilise la Société pour améliorer la compréhension globale de son rendement financier et d’exploitation. Les mesures financières non liées aux PCGR n’ont aucune signification normalisée prescrite par les normes internationales d’information financière (IFRS) et peuvent donc ne pas être comparables aux mesures similaires présentées par d’autres émetteurs. La Société définit le flux de trésorerie disponible comme étant le solde de trésorerie généré par les recettes tirées des activités d’exploitation, moins les dépenses d’immobilisations, les investissements dans des actifs réglementaires, les investissements dans Aireon LLC, les autres investissements connexes et le paiement du principal sur les passifs liés aux contrats de location. La direction accorde de l’importance à cet indicateur, car il aide à mesurer l’incidence de son programme d’investissement sur les ressources financières de la Société.

Le présent communiqué contient certains énoncés prospectifs, lesquels sont sujets à des risques et incertitudes importants. Les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats indiqués dans ces énoncés pour diverses raisons. NAV CANADA décline toute intention de mettre à jour tout énoncé prospectif.