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Au cours du premier trimestre de 2022, la Société a vu les niveaux de trafic aérien, mesurés en unités de redevance pondérées⁽¹⁾, augmenter de 68,7 % sur une base annuelle. Ses produits pour ce premier trimestre ont totalisé 345 millions de dollars, comparativement à 202 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2021. Les unités de redevance pondérées accusent néanmoins un recul de 30,1 % par rapport à la même période de l’exercice 2019 (avant la pandémie de COVID‑19).

« Bien que le trafic aérien soit demeuré bien en-deçà de ce qu’il était avant la pandémie, il a montré des signes encourageants de reprise pendant ce premier trimestre de 2022. Toutefois, notre optimisme se veut prudent, l’imposition récente de restrictions sur les voyages prouvant que l’incertitude règne encore pour le secteur de l’aviation. Par conséquent, nous continuons d’employer une approche mesurée face à nos dépenses, le but étant de positionner la Société pour qu’elle puisse faire face à la reprise du transport aérien après la pandémie tout en investissant dans son avenir à long terme, explique Raymond Bohn, président et chef de la direction. Dans cette optique à long terme, nous avons lancé une nouvelle orientation stratégique qui viendra transformer les services de navigation aérienne qui, grâce aux compétences et au soutien de notre effectif talentueux, suivront la cadence des besoins en évolution de nos clients, de nos partenaires et de nos parties prenantes, et qui appuiera les efforts environnementaux du secteur de l’aviation, tout en maintenant la sécurité du transport aérien dans l’espace aérien canadien au premier rang de nos priorités. »

Les charges d’exploitation pour le premier trimestre de l’exercice 2022 se sont élevées à 337 millions de dollars, comparativement à 309 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2021. Cette hausse est en grande partie attribuable à une augmentation globale des coûts de rémunération, qui résulte principalement des paiements moindres reçus dans le cadre du programme de Subvention salariale d’urgence du Canada.

Les autres produits et charges nets pour le premier trimestre de l’exercice 2022 ont consisté en une charge nette de 24 millions de dollars, comparativement à 31 millions de dollars pour la même période en 2021, surtout en raison d’une baisse des frais d’intérêt nets liés aux avantages sociaux des employés.

La Société a inscrit une perte nette (avant la constatation des mouvements nets dans les comptes de report réglementaires, y compris pour la stabilisation des tarifs) de 16 millions de dollars au cours du premier trimestre de l’exercice 2022, contre une perte nette de 138 millions de dollars au cours du premier trimestre de l’exercice 2021.

La Société a enregistré un flux de trésorerie disponible⁽²⁾ positif de 18 millions au premier trimestre de 2022. Par comparaison, elle avait enregistré un flux de trésorerie disponible négatif de 146 millions de dollars au cours de la même période en 2021. À la fin du trimestre, la Société affichait un solde de trésorerie de 335 millions de dollars, les montants reçus au titre des redevances ayant dépassé le flux de trésorerie au titre des charges d’exploitation et des dépenses d’immobilisations.

La Société est assujettie à une législation qui réglemente sa manière d’établir les redevances. Le moment de la constatation de certains produits et de certaines charges recouvrées au moyen des redevances est enregistré par l’application de mouvements dans les comptes de report réglementaires. Une charge nette de 41 millions de dollars, comparativement à un produit net de 68 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2021, a été inscrite au titre des mouvements nets constatés dans les comptes de report réglementaires pour le premier trimestre de l’exercice de 2022. Cette variation dans les comptes de report réglementaires s’explique principalement par des ajustements favorables au compte de stabilisation des tarifs de 59 millions de dollars au premier trimestre de l’exercice 2022, comparativement à des ajustements défavorables de 42 millions de dollars au cours de la même période en 2021, et par une baisse nette de 8 millions de dollars des ajustements visant à faire correspondre la constatation comptable de certaines transactions avec les périodes au cours desquelles elles seront prises en considération pour l’établissement des tarifs.

(1) Les unités de redevance pondérées renvoient à une mesure du trafic tenant compte du nombre de vols facturables, de la taille des aéronefs et de la distance parcourue dans l’espace aérien canadien, et sont à la base du calcul des redevances en fonction du mouvement, qui composent la majeure partie des recettes de la Société.

(2) Le flux de trésorerie disponible est une mesure financière qui n’est pas liée aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) et qu’utilise la Société pour améliorer la compréhension globale de son rendement financier et d’exploitation. Les mesures financières non liées aux PCGR n’ont aucune signification normalisée prescrite par les IFRS et peuvent donc ne pas être comparables aux mesures similaires présentées par d’autres émetteurs. La Société définit le flux de trésorerie disponible comme étant le solde de trésorerie généré par les recettes tirées des activités d’exploitation, moins les dépenses d’immobilisations, les investissements dans des actifs réglementaires, les investissements dans Aireon LLC, les autres investissements connexes et le paiement du principal sur les passifs liés aux contrats de location. La direction accorde de l’importance à cet indicateur, car il aide à mesurer l’incidence de son programme d’investissement sur les ressources financières de la Société. 

Le présent communiqué contient certains énoncés prospectifs, lesquels sont sujets à des risques et incertitudes importants. Les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats indiqués dans ces énoncés pour diverses raisons. NAV CANADA décline toute intention de mettre à jour tout énoncé prospectif.