Au cours de l’exercice 2021-2022, la Société a continué à gérer soigneusement ses dépenses tout en collaborant avec ses clients et ses parties prenantes pour prendre en compte la hausse du trafic aérien.
Pour l’exercice terminé le 31 août 2022, les produits de la Société ont totalisé 1 507 millions de dollars, contre 870 millions de dollars pour l’exercice précédent.
La pandémie de COVID-19 et le repli économique qui en a découlé continuent d’avoir des effets néfastes sur le trafic aérien mondial et sur l’industrie de l’aviation. Cette pandémie a commencé à avoir des répercussions sur les niveaux de trafic au milieu de l’exercice 2019-2020 et, depuis, les niveaux de trafic aérien, mesurés en unités de redevance pondérées (URP) – une mesure du nombre de vols facturables, de la taille des aéronefs et de la distance parcourue dans l’espace aérien canadien à la base du calcul des redevances en fonction du mouvement – ont continué de suivre une tendance inférieure aux niveaux observés au cours de l’exercice qui s’est terminé le 31 août 2019 (exercice 2018-2019).
Même si les URP restent inférieures aux niveaux enregistrés en 2018-2019, soit avant la pandémie, elles montrent toutefois des signes encourageants de reprise. Les niveaux de trafic aérien ont augmenté de 76,8 % en 2021-2022 par rapport à l’exercice 2020-2021, mais ils demeurent néanmoins inférieurs de 21,5 % à ceux enregistrés en 2018-2019.
Les produits tirés des redevances ont été supérieurs de 5 % à ceux de l’exercice 2018-2019, ce qui est attribuable à la hausse des redevances de 29,5 % en vigueur depuis le 1er septembre 2020 pour contrebalancer en grande partie les faibles niveaux de trafic aérien.
À la fin de l’exercice 2021-2022, le compte de stabilisation des tarifs affichait un solde débiteur (dû par les clients de la Société) de 574 millions de dollars par rapport à 656 millions de dollars à la fin de l’exercice 2020-2021. La baisse de ce solde s’explique par la hausse des recettes tirées des redevances.
NAV CANADA a enregistré un flux de trésorerie disponible positif de 175 millions de dollars en 2021-2022 contre un flux de trésorerie disponible négatif de 509 millions de dollars en 2020-2021. Ce flux de trésorerie disponible positif est en grande partie attribuable aux recettes plus élevées que prévu provenant des redevances et des produits des cessions stratégiques au cours de l’exercice.
Les charges d’exploitation pour l’exercice 2021-2022 se sont élevées à 1 416 millions de dollars, comparativement à 1 278 millions de dollars pour l’exercice 2020-2021. Cette augmentation est en grande partie attribuable à l’abolition du programme de Subvention salariale d’urgence du Canada en 2021-2022, ainsi qu’à l’augmentation des coûts associés aux heures supplémentaires liée à la hausse des niveaux de trafic aérien.
Les autres produits et charges nets pour l’exercice 2021-2022 se sont traduits par une charge nette de 183 millions de dollars, comparativement à 176 millions de dollars pour l’exercice 2020-2021. Au cours de l’exercice 2021-2022, la Société a enregistré une réduction hors trésorerie de 82 millions de dollars (63 millions de dollars américains) de la juste valeur de ses placements sous forme d’actions privilégiées d’Aireon LLC, comparativement à une réduction hors trésorerie de 24 millions de dollars (21 millions de dollars américains) au cours de l’exercice 2020-2021. Les gains de change de l’exercice 2021-2022, comparativement aux pertes de change de l’exercice 2020-2021, en grande partie attribuables aux placements de la Société dans Aireon LLC, ainsi que les coûts financiers plus faibles liés aux avantages sociaux du personnel et à la dette à long terme compensent en partie la variation négative de la juste valeur.
La Société a inscrit une perte nette (avant la constatation des mouvements nets dans les comptes de report réglementaires, y compris pour la stabilisation des tarifs) de 79 millions de dollars pour l’exercice 2021-2022, contre une perte nette de 577 millions de dollars au cours de l’exercice 2020-2021.